Et voici ce qu’il arrive lorsque les élus et les industriels ne prennent pas en compte les contraintes écologiques et environnementales et veulent faire pousser des usines plutôt que des céréales locales.....
Dépénalisation de certaines atteintes à l’environnement, réautorisation de pesticides et souveraineté alimentaire érigée au rang "d’intérêt fondamental de la Nation", la transition agricole passe davantage par une dérégulation massive qu’une réflexion poussée pour aller vers des pratiques plus durables, résilientes et rémunératrices pour les agriculteurs.
Le député écologiste Boris Tavernier promeut une loi sur la Sécurité sociale de l’alimentation. Dans ce Grand entretien, il décrit le projet comme « le plus enthousiasmant depuis des décennies ».
D’après les opposants, le projet va condamner 150 hectares de terres agricoles. "Ça va nous ramener encore plus de monde, plus de béton et plus d’expropriations agricoles. C’est pour l’immobilier qu’ils font ça, ils veulent de l’argent", estime par exemple David qui cultive des céréales sur le tracé de l’autoroute.