Les pesticides épandus sur les vignes contaminent l’air alentour, et les « zones de non traitement » de 5 et 10 mètres ne protègent pas du tout les riverains. L’association Générations futures l’affirme dans un rapport publié le 23 février.
« On a longtemps cru que pour mobiliser les populations, il suffisait de les informer à partir des données sur l’évolution effective, anticipée ou probable du réchauffement climatique, comme les fameux deux degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, que l’accord de Paris s’est engagé à ne pas dépasser. On sait aujourd’hui que cela n’est pas suffisant pour promouvoir activement des comportements adaptés à la crise écologique. Il semble ainsi que c’est davantage l’expérience (…)
" l’État a abandonné sa mission de défense de l’intérêt général environnemental, ce n’est plus le ministère de l’Écologie ni les grands établissements publics qui portent ce message. Si nous, la société civile, ne menons plus ce rôle d’information et d’alerte, personne ne le fera. L’État a renoncé. Il a abandonné les scientifiques et les citoyens, au profit des syndicats agro-industriels et leur discours de haine."
La catastrophe d’un monde à +3°C : le rappel glaçant de Jean Jouzel, ancien vice-président du GIEC.