Et si les distributeurs étaient contraints d’afficher leurs marges ? C’est l’une des propositions de la Fondation pour la nature et l’Homme pour sauver la filière biologique française.
Après plusieurs années de crise, les consommateurs se tournent à nouveau vers les produits issus de l’agriculture biologique. Un signe "encourageant" pour la filière, qui enregistre néanmoins une baisse de ses surfaces cultivées et doit faire face à un désengagement financier et politique croissant.
Présentée comme complémentaire à la loi d’orientation agricole, elle liste un ensemble de régressions environnementales qui mettent en péril la santé humaine et celle des écosystèmes au bénéfice d’une agriculture industrielle à bout de souffle. Le soutien du gouvernement à ce texte serait un très mauvais signal pour la transition agroécologique. FNE a réalisé une analyse approfondie de ce texte et alerte sur ses impacts désastreux.
Face à cette contamination, « il faut privilégier l’alimentation bio : c’est un appel aux autorités, il ne faut pas assommer cette filière, au contraire, il faut la soutenir », évoque le cardiologue Pierre Souvet, président de l’Association Santé environnement France.