C’est une addiction française qui a été ravivée par la crise sanitaire. Désir de liberté, d’espace, de tranquillité, le pavillon reste ancré dans l’imaginaire comme l’habitat idéal.
Face à cette contamination, « il faut privilégier l’alimentation bio : c’est un appel aux autorités, il ne faut pas assommer cette filière, au contraire, il faut la soutenir », évoque le cardiologue Pierre Souvet, président de l’Association Santé environnement France.
Alors que le Salon de l’agriculture s’ouvre à Paris, l’agronome Jacques Caplat alerte sur l’impasse dans laquelle se trouve l’agro-industrie. Pour en sortir, il prône la multiplication des actions locales.
Chaque mètre carré de terre retournée pour y accueillir maisons, usines ou commerces a une conséquence pour le climat. « Construire sur un sol naturel entraîne souvent un décapage des couches supérieures, et implique un déstockage d’une partie de ce carbone. En France 3 à 4 milliards de tonnes de carbone seraient stockées dans les 30 cm supérieurs du sol, ce qui représente trois fois plus de carbone que celui présent dans le bois des forêts du pays ». Alors que des friches industrielles (…)