Historique
Le concept des amaps est arrivé en France au début des années 2000 et a été mis en application par Denise et Daniel Vuillon sur leur ferme d’Ollioules dans le Var.
Le groupe Colibri d’Annecy a décidé en 2004 de se lancer dans la création d’amaps sur le Bassin et rapidement plusieurs amaps ont vu le jour. Ce groupe s’est transformé en Terre d’Union le 18 mars 2004. De cette date ne reste que le Potager Balmontain dont la maraîchère est Odile Hameau.
En 2010 une nouvelle vague d’essaimage a conduit à la naissance
- du Petit Chaperon Vert sur Cran Gevrier avec Sébastien Vasmer Bermont comme maraicher
- de Novelamap dans le quartier de Novel avec le Gaec Vers les Champs comme maraîcher et de nombreux autres producteurs locaux.
- d’Amapatate sur Meythet avec à l’origine Dédé le jardinier de Lornay comme maraîcher
- d’une tentative échouée sur Poisy.
Problématique
Rapidement le manque de terres permettant l’installation de maraîchers s’est imposé. Pour Amapatate et Novelamap le maraîcher est sur Lornay et nous avons dû même démarrer Novelamap sans maraîchage pendant une année.
Depuis 2010 peu d’amaps ont vu le jour. À noter quand même le démarrage en 2020 de Ô P’tits légumes sur Mésigny avec Aurore comme maraichère.
Prise en compte du problème de manque de terres
C’est en 2018 que Terre d’Union se rend compte que malgré la demande en constante croissance de légumes bio et locaux la création de futures amaps passe par des actions qui permettront l’installation de nouveaux maraichers.
De cette époque date nos rapprochements avec Adabio, l’Addéar et nos actions auprès des collectivités locales (département, Grand Annecy, commune nouvelle d’Annecy) pour chercher des terrains.
Nous espérons que ce problème du foncier agricole sera la base des actions menées dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial qui va voir le jour sur le Territoire du Grand Annecy en Mars 2021.
Par ailleurs nous sommes solidaires de Sébastien qui mène une action pour agrandir son terrain et ainsi pouvoir rapatrier ses productions de pommes de terre et de courges sur le jardin du Taillefer. Il envisage même en fonction des surfaces récupérées de pouvoir à terme livrer la cuisine centrale d’Annecy.
A la clé la création de trois emplois supplémentaires et l’augmentation des familles qui vont se régaler des légumes produits sur les hauteurs d’Annecy.