Et si on décidait collectivement de ce qu’est une alimentation de qualité ? On cotiserait selon nos moyens pour financer sa production, et on en bénéficierait selon nos besoins.
La souveraineté alimentaire est ainsi devenue, depuis la crise du Covid et la guerre en Ukraine, l’argument d’autorité permettant de poursuivre des pratiques qui génèrent des catastrophes écologiques et humaines majeures. Il existe pourtant d’autres voies.....
Aux États-Unis, l’effondrement des populations de chauves-souris insectivores a conduit à une baisse de la production agricole et a dû être compensé par une augmentation massive de l’usage d’insecticides. Ce qui a eu pour conséquence, dans certains comtés, d’accroître la mortalité infantile. C’est cette démonstration implacable que relaie le journaliste Stéphane Foucart dans Le Monde.....
De plus en plus d’entreprises s’engagent sur le terrain du “régénératif” et du “nature positif” notamment en matière de politiques de biodiversité. En pleine COP16, Véronique Dham, experte française auprès de l’IPBES (le Giec de la biodiversité) et fondatrice de Biodiv’Corp rappelle dans une tribune pour Novethic que la prudence est de mise avec ces concepts qui flirtent parfois avec le greenwashing.