Lorsqu’il s’agit d’illustrer ou d’incarner la lutte contre les pesticides, médias et militants choisissent souvent l’abeille. Pourtant beaucoup d’autres espèces sont vulnérables. Alors pourquoi cette focalisation sur un insecte en particulier ?
Même à très faible dose, une grande partie des pesticides a un effet délétère sur les insectes. C’est la conclusion d’une étude publiée le 24 octobre dans la revue Science.
La souveraineté alimentaire est ainsi devenue, depuis la crise du Covid et la guerre en Ukraine, l’argument d’autorité permettant de poursuivre des pratiques qui génèrent des catastrophes écologiques et humaines majeures. Il existe pourtant d’autres voies.....
« On a longtemps cru que pour mobiliser les populations, il suffisait de les informer à partir des données sur l’évolution effective, anticipée ou probable du réchauffement climatique, comme les fameux deux degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, que l’accord de Paris s’est engagé à ne pas dépasser. On sait aujourd’hui que cela n’est pas suffisant pour promouvoir activement des comportements adaptés à la crise écologique. Il semble ainsi que c’est davantage l’expérience (…)