Lorsqu’il s’agit d’illustrer ou d’incarner la lutte contre les pesticides, médias et militants choisissent souvent l’abeille. Pourtant beaucoup d’autres espèces sont vulnérables. Alors pourquoi cette focalisation sur un insecte en particulier ?
L’agriculture biologique présente des bienfaits mesurables pour le climat, la préservation des ressources naturelles et pour la santé humaine.
« À l’heure actuelle, le système alimentaire est mondial. Étant donné que jusqu’à présent -mais pas pour longtemps- l’énergie ne nous coûte quasiment rien donc que les transports ne nous coûtent quasiment rien, les territoires se sont spécialisés. On s’est rendu complétement dépendants des autres territoires parce qu’on a abandonné une bonne partie des productions au niveau de nos propres territoires. On s’est progressivement transformé en EHPAD à ciel ouvert, dans le sens où nos territoires (…)
Nos élus sont régulièrement informés par les scientifiques du dangereux déclin de cette biodiversité, et des façons de le déjouer. Mais que font-ils ? Sans notre mobilisation, changeront-ils, vu l’ampleur des intérêts économiques en jeu ?