À la veille de la journée mondiale contre la faim, deux ONG exigent que la France, et le monde, freinent la spéculation alimentaire. Banques, fonds d’investissements... profitent des crises et participent à la flambée des prix.
La proposition de loi prévoit d’intégrer de nombreuses exceptions aux quotas d’artificialisation des sols. Les projets d’envergure nationale ou européenne (Pene), les projets industriels, les infrastructures liées aux énergies renouvelables, et la construction de logements sociaux ne compteraient ainsi plus parmi les décomptes.
Le projet de loi d’orientation agricole veut consacrer la « souveraineté alimentaire » comme intérêt majeur de la France. Une formule qui cache une bataille entre deux visions de l’agriculture, paysanne ou industrielle.
« À l’heure actuelle, le système alimentaire est mondial. Étant donné que jusqu’à présent -mais pas pour longtemps- l’énergie ne nous coûte quasiment rien donc que les transports ne nous coûtent quasiment rien, les territoires se sont spécialisés. On s’est rendu complétement dépendants des autres territoires parce qu’on a abandonné une bonne partie des productions au niveau de nos propres territoires. On s’est progressivement transformé en EHPAD à ciel ouvert, dans le sens où nos territoires (…)