Et voilà pourquoi nous devons encourager la culture des légumineuses locales...
" l’État a abandonné sa mission de défense de l’intérêt général environnemental, ce n’est plus le ministère de l’Écologie ni les grands établissements publics qui portent ce message. Si nous, la société civile, ne menons plus ce rôle d’information et d’alerte, personne ne le fera. L’État a renoncé. Il a abandonné les scientifiques et les citoyens, au profit des syndicats agro-industriels et leur discours de haine."
Chaque mètre carré de terre retournée pour y accueillir maisons, usines ou commerces a une conséquence pour le climat. « Construire sur un sol naturel entraîne souvent un décapage des couches supérieures, et implique un déstockage d’une partie de ce carbone. En France 3 à 4 milliards de tonnes de carbone seraient stockées dans les 30 cm supérieurs du sol, ce qui représente trois fois plus de carbone que celui présent dans le bois des forêts du pays ». Alors que des friches industrielles (…)
En 1999, 120 500 tonnes de substances actives étaient commercialisées en France. Depuis ces quantités ont été quasiment divisées par deux mais elles ne signifient pas que l’on traite moins car les substances actives sont plus concentrées et puissantes, d’où l’utilisation d’un autre indicateur de suivi (dans le cadre du plan Ecophyto) considéré comme plus fiable, dénommé NODU. Quelque soit l’indicateur retenu, l’usage des pesticides en France ne diminue pas depuis plus de 10 ans, (…)