Vous avez demandé Goliath, ne quittait pas........
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La proposition de loi prévoit d’intégrer de nombreuses exceptions aux quotas d’artificialisation des sols. Les projets d’envergure nationale ou européenne (Pene), les projets industriels, les infrastructures liées aux énergies renouvelables, et la construction de logements sociaux ne compteraient ainsi plus parmi les décomptes.
Le projet de loi d’orientation agricole veut consacrer la « souveraineté alimentaire » comme intérêt majeur de la France. Une formule qui cache une bataille entre deux visions de l’agriculture, paysanne ou industrielle.
Chaque mètre carré de terre retournée pour y accueillir maisons, usines ou commerces a une conséquence pour le climat. « Construire sur un sol naturel entraîne souvent un décapage des couches supérieures, et implique un déstockage d’une partie de ce carbone. En France 3 à 4 milliards de tonnes de carbone seraient stockées dans les 30 cm supérieurs du sol, ce qui représente trois fois plus de carbone que celui présent dans le bois des forêts du pays ». Alors que des friches industrielles (…)