Un indicateur contesté, des alternatives sans obligation de résultat... Le nouveau plan de réduction des pesticides du gouvernement vient « donner satisfaction » à la FNSEA, dénoncent des écologistes.
La moitié des fruits cultivés en France comporte au moins un pesticide potentiellement dangereux. Derrière les enjeux de transparence sur ces produits et leur utilisation, on retrouve des obstacles de nature légale, administrative, technique et sociale. Des voies d’amélioration sont toutefois possibles, du champ jusqu’à l’assiette, pour le riverain d’exploitation agricole comme pour le consommateur. Photo de Mirko Fabian sur Unsplash
D’après les opposants, le projet va condamner 150 hectares de terres agricoles. "Ça va nous ramener encore plus de monde, plus de béton et plus d’expropriations agricoles. C’est pour l’immobilier qu’ils font ça, ils veulent de l’argent", estime par exemple David qui cultive des céréales sur le tracé de l’autoroute.
Les objectifs français de développement des surfaces en bio vont disparaître du code rural et les néonicotinoïdes ("pesticides tueurs d’abeilles") pourraient être réintroduits en France : les organisations de la société civile en appellent au soutien des citoyens avant un vote décisif sur la loi d’orientation agricole.