De manière générale, les changements de l’assiette jouent un rôle majeur dans l’empreinte environnementale individuelle. Les efforts qui ne seront pas faits via une assiette plus sobre seront à reporter sur d’autres secteurs.
" l’État a abandonné sa mission de défense de l’intérêt général environnemental, ce n’est plus le ministère de l’Écologie ni les grands établissements publics qui portent ce message. Si nous, la société civile, ne menons plus ce rôle d’information et d’alerte, personne ne le fera. L’État a renoncé. Il a abandonné les scientifiques et les citoyens, au profit des syndicats agro-industriels et leur discours de haine."
De plus en plus d’entreprises s’engagent sur le terrain du “régénératif” et du “nature positif” notamment en matière de politiques de biodiversité. En pleine COP16, Véronique Dham, experte française auprès de l’IPBES (le Giec de la biodiversité) et fondatrice de Biodiv’Corp rappelle dans une tribune pour Novethic que la prudence est de mise avec ces concepts qui flirtent parfois avec le greenwashing.
Présentée comme complémentaire à la loi d’orientation agricole, elle liste un ensemble de régressions environnementales qui mettent en péril la santé humaine et celle des écosystèmes au bénéfice d’une agriculture industrielle à bout de souffle. Le soutien du gouvernement à ce texte serait un très mauvais signal pour la transition agroécologique. FNE a réalisé une analyse approfondie de ce texte et alerte sur ses impacts désastreux.