La catastrophe d’un monde à +3°C : le rappel glaçant de Jean Jouzel, ancien vice-président du GIEC.
De plus en plus d’entreprises s’engagent sur le terrain du “régénératif” et du “nature positif” notamment en matière de politiques de biodiversité. En pleine COP16, Véronique Dham, experte française auprès de l’IPBES (le Giec de la biodiversité) et fondatrice de Biodiv’Corp rappelle dans une tribune pour Novethic que la prudence est de mise avec ces concepts qui flirtent parfois avec le greenwashing.
"Outre sa fonction de support de production, le sol remplit de nombreuses fonctions environnementales, comme celle de filtre et de lieu de stockage de l’eau et des polluants. La fertilité des sols, la qualité de notre alimentation, la pureté de l’air et la qualité de l’eau sont liées à un bon fonctionnement du sol et à l’activité des organismes qui le peuplent. Voilà des raisons simples pour lutter contre l’artificialisation des sols !!!
Chaque mètre carré de terre retournée pour y accueillir maisons, usines ou commerces a une conséquence pour le climat. « Construire sur un sol naturel entraîne souvent un décapage des couches supérieures, et implique un déstockage d’une partie de ce carbone. En France 3 à 4 milliards de tonnes de carbone seraient stockées dans les 30 cm supérieurs du sol, ce qui représente trois fois plus de carbone que celui présent dans le bois des forêts du pays ». Alors que des friches industrielles (…)