Trop cher, trop compliqué… Nombre d’élus pensent, à tort, que mettre du bio dans les assiettes des enfants est une mission impossible. Des écoles prouvent le contraire. Mais il faut accepter de lâcher le modèle industriel.
La moitié des fruits cultivés en France comporte au moins un pesticide potentiellement dangereux. Derrière les enjeux de transparence sur ces produits et leur utilisation, on retrouve des obstacles de nature légale, administrative, technique et sociale. Des voies d’amélioration sont toutefois possibles, du champ jusqu’à l’assiette, pour le riverain d’exploitation agricole comme pour le consommateur. Photo de Mirko Fabian sur Unsplash
Un rapport interministériel confidentiel, révélé par Contexte, signale que la lutte contre la contamination de l’eau par les pesticides est un échec. Dans de nombreux territoires, les seuils réglementaires de métabolites de pesticides dans l’eau potable sont toujours dépassés, indique ce document de juin 2024 rédigé par les inspections des ministères de la Santé, de la Transition écologique et de l’Agriculture.
Le projet de loi d’orientation agricole veut consacrer la « souveraineté alimentaire » comme intérêt majeur de la France. Une formule qui cache une bataille entre deux visions de l’agriculture, paysanne ou industrielle.