Mettre des panneaux solaires sur les terres agricoles est un mauvais choix, estime la Confédération paysanne dans cette tribune. Elle appelle à refuser massivement ces projets.
Nos élus sont régulièrement informés par les scientifiques du dangereux déclin de cette biodiversité, et des façons de le déjouer. Mais que font-ils ? Sans notre mobilisation, changeront-ils, vu l’ampleur des intérêts économiques en jeu ?
Les matériaux biosourcés, fabriqués en partie ou entièrement à partir de biomasse, sont largement encouragés par la réglementation environnementale européenne RE2020 afin de diminuer l’impact environnemental du secteur du bâtiment, mais leur usage peine à décoller. Certains déchets agricoles issus des cultures de lin ou de tournesol présentent des caractéristiques prometteuses, en particulier pour l’isolation. Ils pourraient apporter en outre un revenu complémentaire aux agriculteurs.
« On a longtemps cru que pour mobiliser les populations, il suffisait de les informer à partir des données sur l’évolution effective, anticipée ou probable du réchauffement climatique, comme les fameux deux degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, que l’accord de Paris s’est engagé à ne pas dépasser. On sait aujourd’hui que cela n’est pas suffisant pour promouvoir activement des comportements adaptés à la crise écologique. Il semble ainsi que c’est davantage l’expérience (…)