Ces associations, collectifs et syndicats pointent les risques pour la santé et pour la biodiversité des pesticides, qui contaminent l’air, les sols et l’eau. Ils en appellent à l’application immédiate du principe de précaution.
Présentée comme complémentaire à la loi d’orientation agricole, elle liste un ensemble de régressions environnementales qui mettent en péril la santé humaine et celle des écosystèmes au bénéfice d’une agriculture industrielle à bout de souffle. Le soutien du gouvernement à ce texte serait un très mauvais signal pour la transition agroécologique. FNE a réalisé une analyse approfondie de ce texte et alerte sur ses impacts désastreux.
Un rapport interministériel confidentiel, révélé par Contexte, signale que la lutte contre la contamination de l’eau par les pesticides est un échec. Dans de nombreux territoires, les seuils réglementaires de métabolites de pesticides dans l’eau potable sont toujours dépassés, indique ce document de juin 2024 rédigé par les inspections des ministères de la Santé, de la Transition écologique et de l’Agriculture.
Elle ne concerne pour l’instant que les exploitations ayant une surface agricole utile de moins de 3 hectares, la Confédération paysanne demande que l’accès à l’aide au petit maraîchage soit élargie, notamment aux arboriculteurs.