Au sud-ouest de Nantes, une assistante maternelle à la retraite bataille pour que l’Assurance maladie reconnaisse le lien entre son cancer et les pesticides épandus par ses voisins maraîchers.
Les fermetures en cascade des magasins bio appartiennent au passé. Après une année 2024 record, la filière continue de voir ses ventes bondir en 2025. Les paysans bio, pourtant, ne se sentent pas « tirés d’affaire ».
Présentée comme complémentaire à la loi d’orientation agricole, elle liste un ensemble de régressions environnementales qui mettent en péril la santé humaine et celle des écosystèmes au bénéfice d’une agriculture industrielle à bout de souffle. Le soutien du gouvernement à ce texte serait un très mauvais signal pour la transition agroécologique. FNE a réalisé une analyse approfondie de ce texte et alerte sur ses impacts désastreux.
En 2024, la France a exporté 6 620 tonnes de pesticides interdits sur son territoire en raison de leur dangerosité pour la santé et l’environnement, révèle l’ONG suisse Public Eye dans une carte interactive publiée le 1er décembre. Brésil, États-Unis, Russie, Ukraine, Chine, Inde, Sénégal… Ces produits ont été distribués à une trentaine de pays étrangers, en dépit de la loi Egalim, qui proscrit depuis 2022 l’exportation de pesticides interdits en France. Photo de Irewolede sur Unsplash