Ils sont partout et invisibles. Dans l’eau, l’air et les sols. Les effets néfastes des pesticides sur le vivant et notre santé sont connus, mais l’Atlas des pesticides sorti mardi 16 mai en France arrive pourtant à nous surprendre.
Présentée comme complémentaire à la loi d’orientation agricole, elle liste un ensemble de régressions environnementales qui mettent en péril la santé humaine et celle des écosystèmes au bénéfice d’une agriculture industrielle à bout de souffle. Le soutien du gouvernement à ce texte serait un très mauvais signal pour la transition agroécologique. FNE a réalisé une analyse approfondie de ce texte et alerte sur ses impacts désastreux.
Changer l’alimentation des vaches, privilégier certaines races plus que d’autres, revaloriser le pâturage, consommer moins de bœuf, mais manger des viandes plus diverses… Les marges de progression sont nombreuses.
L’agriculture est le deuxième poste d’émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France (19% du total national). Elle génère 68% des émissions nationales de méthane (CH4) et 80% des émissions nationales de protoxyde d’azote (N2O) qui contribuent hautement au réchauffement climatique. Cependant, les sols peuvent stocker davantage de carbone qu’ils n’en émettent dans certaines conditions. De nombreuses pratiques, relevant notamment de l’agriculture biologique, peuvent contribuer à atteindre (…)