Ils sont partout et invisibles. Dans l’eau, l’air et les sols. Les effets néfastes des pesticides sur le vivant et notre santé sont connus, mais l’Atlas des pesticides sorti mardi 16 mai en France arrive pourtant à nous surprendre.
« C’est une excellente nouvelle », selon la députée écologiste Marie Pochon. Après avoir supprimé un objectif chiffré pour l’agriculture bio, le gouvernement a rétropédalé, le 21 mai. « Je plaide la bonne foi et le droit à l’erreur, d’ailleurs collective », a reconnu le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau.
Un peu de vocabulaire concernant les diverses formes d’agriculture : l’agriculture biologique, l’agriculture régénérative, l’agriculture de conservation, l’agriculture climato-intelligente, la biodynamie, la permaculture ou encore l’agroécologie. En quoi se différencient elles ? Merci à "the conversation France" pour ces éclaircissements.
Des aléas climatiques qui augmentent le recours aux pesticides Plusieurs facteurs agronomiques et écologiques peuvent expliquer l’augmentation des usages de pesticides. En effet, les écologues et agronomes ont documenté depuis longtemps que des températures et des précipitations plus élevées favorisent le développement des insectes, des champignons et des mauvaises herbes. Ils ont aussi montré que la météo modifie l’efficacité des pesticides.