On entend surtout parler de la pollution de l’eau potable par les « polluants éternels »… mais les sols aussi sont contaminés, et ils peuvent jouer le rôle de réservoir en relarguant lentement des PFAS dans l’environnement.
Les objectifs français de développement des surfaces en bio vont disparaître du code rural et les néonicotinoïdes ("pesticides tueurs d’abeilles") pourraient être réintroduits en France : les organisations de la société civile en appellent au soutien des citoyens avant un vote décisif sur la loi d’orientation agricole.
Le Sénat a voté pour la suppression de l’Agence bio. Cette coupe budgétaire est insensée alors que l’agriculture biologique traverse une crise, dénoncent les acteurs de la filière.
La moitié des fruits cultivés en France comporte au moins un pesticide potentiellement dangereux. Derrière les enjeux de transparence sur ces produits et leur utilisation, on retrouve des obstacles de nature légale, administrative, technique et sociale. Des voies d’amélioration sont toutefois possibles, du champ jusqu’à l’assiette, pour le riverain d’exploitation agricole comme pour le consommateur. Photo de Mirko Fabian sur Unsplash