Cultiver la terre à plusieurs : tel est le pari des fermes collectives. Plus résilientes, plus attractives et plus écolos, elles sont « une solution aux enjeux agricoles du moment », selon l’autrice et agricultrice Maëla Naël.
Si cette loi était votée lors de son passage à l’Assemblée prévu avant l’été, c’est toute la logique instaurée en 2021 par la loi Climat et résilience qui disparaîtrait. La proposition de loi Trace, sous couvert d’accompagner les élus locaux et de prendre en compte les besoins énergétiques, industriels et de logement, ne fait rien d’autre qu’attaquer une réglementation environnementale cruciale.
La loi Duplomb a été adoptée mardi 8 juillet par l’Assemblée nationale. Le texte reprend plusieurs revendications anciennes du syndicat majoritaire agricole, historiquement opposé à l’objectif de réduction de l’utilisation de pesticides. Il est le fruit d’une séquence au cours de laquelle la FNSEA est parvenue à s’appuyer sur la colère des agriculteurs pour imposer certaines de ses demandes.
« On a longtemps cru que pour mobiliser les populations, il suffisait de les informer à partir des données sur l’évolution effective, anticipée ou probable du réchauffement climatique, comme les fameux deux degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, que l’accord de Paris s’est engagé à ne pas dépasser. On sait aujourd’hui que cela n’est pas suffisant pour promouvoir activement des comportements adaptés à la crise écologique. Il semble ainsi que c’est davantage l’expérience (…)