Une fois de plus il faut une action devant le Conseil d’Etat pour faire entendre au gouvernement que la toxicité des pesticides ne se résume pas au principal constituant et faire admettre l’effet cocktail des produits chimiques utilisés !!
Les Sages se sont opposés à l’une de ses mesures les plus décriées : la réintroduction de trois insecticides de la famille des néonicotinoïdes, dont l’acétamipride. Ils justifient cette décision en s’appuyant sur la Charte de l’environnement, qui a valeur constitutionnelle.
« On a longtemps cru que pour mobiliser les populations, il suffisait de les informer à partir des données sur l’évolution effective, anticipée ou probable du réchauffement climatique, comme les fameux deux degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, que l’accord de Paris s’est engagé à ne pas dépasser. On sait aujourd’hui que cela n’est pas suffisant pour promouvoir activement des comportements adaptés à la crise écologique. Il semble ainsi que c’est davantage l’expérience (…)
A prime abord on pourrait croire que rien n’a changé dans le gouvernement Bayrou pour Agnès Pannier-Runacher qui reste à son poste. Mais le diable se cache dans les détails. La ministre de la Transition écologique perd l’énergie, qui repart à Bercy. Quant au climat, le terme a disparu de son titre.