Faute de majorité qualifiée des Etats membres, la décision est revenue à la Commission, qui a annoncé qu’elle autoriserait l’herbicide controversé pour les dix prochaines années.
Quelle tristesse devant tant de renoncement, de lâcheté...
La justice a ordonné à l’État de revoir ses procédures d’autorisation de mise sur le marché des pesticides. Cette décision « historique » reconnaît le « préjudice écologique » de la contamination des milieux par ces substances.
« À l’heure actuelle, le système alimentaire est mondial. Étant donné que jusqu’à présent -mais pas pour longtemps- l’énergie ne nous coûte quasiment rien donc que les transports ne nous coûtent quasiment rien, les territoires se sont spécialisés. On s’est rendu complétement dépendants des autres territoires parce qu’on a abandonné une bonne partie des productions au niveau de nos propres territoires. On s’est progressivement transformé en EHPAD à ciel ouvert, dans le sens où nos territoires (…)
Face à cette contamination, « il faut privilégier l’alimentation bio : c’est un appel aux autorités, il ne faut pas assommer cette filière, au contraire, il faut la soutenir », évoque le cardiologue Pierre Souvet, président de l’Association Santé environnement France.