La chercheuse brésilienne Larissa Mies Bombardi travaille depuis des années sur les agrotoxiques. Dans son livre Pesticides, un colonialisme chimique, elle dénonce comment l’Europe continue à exporter des pesticides qu’elle interdit chez elle.
Tas de fumier, roue déboulonnée, menaces... L’Office français de la biodiversité (OFB) est la cible des gros syndicats agricoles, soutenus par le gouvernement. On est pourtant loin d’une brigade environnementale surpuissante.
Les triazoles, des fongicides omniprésents Parmi les pesticides, on trouve trois grandes catégories : les herbicides qui tuent les végétaux considérés comme indésirables, les insecticides qui s’attaquent aux insectes considérés comme nuisibles, et les fongicides. Ces derniers, destinés à lutter contre les champignons pathogènes des plantes, représentent en France près de 42 % des ventes totales de pesticides, soit une part bien supérieure à la moyenne mondiale.
D’après les opposants, le projet va condamner 150 hectares de terres agricoles. "Ça va nous ramener encore plus de monde, plus de béton et plus d’expropriations agricoles. C’est pour l’immobilier qu’ils font ça, ils veulent de l’argent", estime par exemple David qui cultive des céréales sur le tracé de l’autoroute.