Motivations et objectifs

En tant que citoyens regroupés dans Terre d’Union nous souhaitons agir pour lutter contre les problèmes qui touchent actuellement notre société de consommation (changement climatique, assèchement des énergies fossiles, pollution toujours plus profonde de nos sols et de notre air, perte de sens…).
Nous ne pouvons plus accepter que 30% des camions circulant sur nos routes transportent des produits alimentaires ou des intrants chimiques destinés à l’agriculture. Chaque jour le monde puise 100 millions de barils de pétrole de notre Terre.

Nous ne pouvons plus accepter que la France reste un des pays européen leader dans la consommation d’engrais et de pesticides. Nous ne pouvons plus accepter qu’il faille en début de repas comme dit Pierre Rabhi nous souhaiter « Bonne chance » plutôt que « Bon appétit ».

Nous ne pouvons plus accepter de laisser à nos enfants une Terre inerte et des champs pollués en profondeur.

Nous ne pouvons plus assister à la destruction de la biodiversité sans réagir.

Nous voulons redonner à notre territoire et à ses paysans la fierté de produire des aliments sains qui seront consommés localement. Nos terres riches en sont capables et de plus en plus de bonnes volontés se font jour.

En 2017 le cabinet Utopies publie la « performance » des 100 premières villes françaises concernant l’autonomie alimentaire. L’aire urbaine d’Annecy se classe en 87me position avec :
0,76 % d’autonomie !!!!

La note moyenne est de 2,1 %. Se classent en tête des villes comme Avignon, Valence, Nantes, Angers avec un score de 6 à 8%. Le classement est aussi donné par type de produits agricoles et c’est là que l’on aperçoit que Avignon et Valence sont à des niveaux de 25 % d’autonomie sur la production maraîchère.
L’analyse précise aussi que le potentiel agricole local pourrait couvrir 54 % des besoins agricoles même si le "niveau moyen raisonnable" peut être envisagé autour de 10-15 %.

Donc la marge de progression est énorme sur Annecy et Terre d’Union se positionne avec la ferme volonté de changer cet état de fait. Notre environnement peut nous permettre de convertir beaucoup de terres agricoles labourables pour cultiver des produits qui pourraient être consommés ou transformés localement.

Si la filière céréales/farine/pain bio est notre projet actuel, nous pensons que nous pouvons sur notre Territoire favoriser des productions qui seront consommées localement. Nous pensons aux cultures d’orge et de houblons pour les brasseurs de bière, de légumes pour nos cantines d’écoles, d’hôpitaux, d’entreprises, de légumineuses (lentilles, moutarde…), de blé dur pour la fabrication de pâtes comme dans la vidéo qui suit :
Julien Tos fabricant de pâtes artisanales - YouTube

Certaine villes en ont fait un défi au niveau de leur Territoire. Notre volonté est d’entraîner avec nous toutes les associations et organismes qui partagent cet objectif.

Publié le 18 février 2021